A 16 mois des municipales, la bataille chez nos voisins parisiens se précise (un tout petit peu). A Saint-Denis, la droite annonce qu’elle partira rassemblée dès le premier tour

, par La Rédac’

Nous publions le communiqué des organisations de droite qui annoncent leur volonté de partir rassemblée dès le premier tour des élections municipales à Saint-Denis, commune nouvelle. Une première après les scrutins de 2008, 2014 et 2020.

A 16 mois des élections municipales, la liste des prétendants est très généreuse dans la capitale.

Anne Hidalgo confiait hier dans un entretien au Monde qu’elle ne briguerait pas un troisième mandat à Paris et désignait le socialiste, sénateur de Paris, Rémi Féraud pour lui succéder.

Beaucoup de candidats putatifs à gauche et chez les écologistes. Outre Rémi Féraud, Emmanuel Grégoire pour les socialistes, Ian Brossat pour le Parti communiste, Sofia Chikirou pour LFI, ainsi que Fatoumata Koné, David Belliard, Yannick Jadot, Anne -Claire Boux candidats à la candidature pour les écologistes. A droite, Rachida Dati, Pierre-Yves Bournazel, Gabriel Attal sont sur les rangs. Et pour l’extrême-droite, Thierry Mariani sous l’étiquette RN.

Dans la deuxième ville d’Ile-de France au 1er janvier 2025 après l’absorption par Saint-Denis de Pierrefitte dans le cadre d’une fusion décidée en chambre par Mathieu Hanotin et Michel Fourcade, sans avancer de noms pour la tête de liste, la droite dionysienne annonce son rassemblement dès le premier tour.

Divisé en 2008 entre une liste Modem, conduite par Claire O’Petit et une liste de la majorité présidentielle conduite par Xavier Ducos-Fonfrède, l’élection avait donné lieu à une triangulaire au deuxième tour, les deux listes de droite fusionnant et affrontant la liste du maire sortant Didier Paillard ainsi que celle des socialistes conduite par Georges Sali.

Même configuration en 2014 à droite où deux listes s’affrontaient au premier tour, celle de Houari Guermat et celle de Stanislas Francina qui n’avait ni l’une ni l’autre franchi la barre des 10 % permettant de se maintenir au second tour.

Toujours la même configuration en 2020, une droite divisée avec deux listes, celle de Houari Guermat et celle de Alexandre Aïdara, la liste de ce dernier frôlant de quelques voix les 10 %, seuil permettant de se maintenir au second tour.

Une chose est sûre, chez nos voisins la bataille va faire rage pour le contrôle de la capitale. On peut s’attendre à de multiples rebondissements. On se rappelle de l’épisode qui avait conduit le macroniste Benjamin Griveaux à jeter l’éponge.

L’enjeu sera aussi capital à Saint-Denis. Battre la droite rassemblée, tourner la page "Mathieu Hanotin » sont des impératifs, le rassemblement à gauche permettra d’y parvenir.

Puisse l’attitude responsable et digne de toutes les listes qui vont se présenter aux suffrages des Dionysiens et des Dionysiennes en 2026 conduire à des débats éclairés dans une campagne sans chausse-trapes ni coups bas.

Article actualisé le 27 novembre à 23h. Les organisations signataires du communiqué de presse annonçant une liste rassemblée de la droite à Saint-Denis pour l’élection municipale de 2026 publieront la semaine prochaine un nouveau communiqué actualisant celui publié le 27 novembre au matin sur le Blog de Saint-Denis.