Il y a dix ans, le Ministère des bonnets d’âne s’installait à deux pas de l’école Jules Vallès. Les revendications des parents d’élèves et des enseignants restent (malheureusement) d’actualité. Retour sur ce mouvement en 20 photographies

, par Michel Ribay

C’était le 20 novembre 2014. Parents et enseignants s’élançaient en manifestation dans la ville. A deux pas de l’école Jules Vallès, à l’arrière de l’Eglise neuve, d’une friche urbaine, aujourd’hui remplacée par un bâtiment résidentiel, ils avaient fait leur quartier général, le Ministère des bonnets d’âne. Beaucoup des manifestantes et manifestants sont encore là. Dionysiennes, dionysiens, ils participent encore au mouvement et, depuis plusieurs semaines, exigent un choc d’égalité pour l’éducation dans le 93. Pour les enfants qui ont grandi, qui hier en maternelle ou en primaire sont aujourd’hui au collège, au lycée… à l’université. Pour les enfants à venir. Pour l’égalité. Pour le respect. On les reconnaitra. Ils se reconnaitront. Ils ne lâchent et ne lâcheront rien.