Territoriaux : c’est pas la joie !

Depuis l’arrivée de Mathieu Hanotin, nul.le ne pourra soupçonner le nouveau maire de clientélisme.
Si, les années précédentes, la situation, dans les écoles notamment ou le CTM, créait de vives tensions tant pour le service public que pour les agents, la mise en œuvre de la loi macronienne des 1607 heures annuelles s’est traduite « à la hussarde » par la suppression de jours de congés ou assimilés, la restriction de quelques droits et a valu la démission du maire adjoint concerné (Brahim Chikri) lors de la « crise de la chauve-souris ».
Nouveau coup de barre de la municipalité : après avoir augmenté le temps de travail, transformé la prime annuelle en prime de présence, se confirme la perspective de privatiser des services.
A ces « réformes » imposées sans concertation, c’est au CASC ( équivalent du comité d’entreprise à la ville) de trinquer. Son budget est aujourd’hui réduit de plus de 50% (donc sous la barre des 0.05% de la masse salariale, quand dans le privé on tourne à 0.2% minimum) sans en avertir personne. C’est un coup dur pour la majorité syndicale qui gère le CASC mais surtout pour les agents ainsi privés de nombre de prestations : des chèques-vacances aux séjours, en passant par les aides aux sportifs, aux retraités ou des agents les plus anciens.

Au delà de ce ratiboisement des prestations sociales et culturelles, c’est la « force de frappe » supposée, les moyens des représentant.e.s du personnel et de leur organisation qui est ainsi sévèrement limitée.