Collectif de bibliothèques de Plaine Commune. Défendre le service public contre les privatisations et pour l’amélioration des conditions de travail.

, par La Rédac’

Le confinement a été éprouvant pour les femmes. Toutes les statistiques parlent de cette double, voire triple journée des femmes, durant le COVID. La nouvelle gouvernance de PLAINE COMMUNE a pourtant enchaîné une série de mesures qui mettent à mal la vie des collègues et en particulier des femmes.

Rendez-vous le 8 mars à 18h à Villetaneuse pour l’inauguration de la médiathèque au 125 avenue de la Division Leclerc, T8 face à l’arrêt Jean Vilar.

Les congés supprimés, le travail le dimanche imposé en médiathèques sans aucune discussion et solutions proposées notamment aux femmes seules sont des attaques violentes vis à vis des femmes.

Dans la rue, des agentes de la propreté doivent nettoyer les rues seules à 5h du matin, avec la peur de se faire agresser. Elles demandent de travailler en binôme ce qui n’est pas accepté.

Des collègues ont pu vivre des agressions sur leurs lieux de travail.
L’écriture inclusive refusée dans l’administration.

Ne parlons pas de la politique menée sur la ville de Saint Denis de privatisation du ménage mettant au chômage de nombreuses femmes.

Le maire de Saint-Denis, qui est aussi président de Plaine Commune, viendra pourtant inaugurer une médiathèque à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes le 8 mars, une médiathèque qui portera le nom de la formidable écrivaine féministe Annie Ernaux.

Donner des noms de femmes féministes aux lieux et aux rues ne suffit pas !

Offrir des conditions de travail et de vie aux femmes salariées du territoire c’est mieux !

LE DESENGAGEMENT VIS-A-VIS DES HABITANTS DU TERRITOIRE ET DES AGENTS BAT SON PLEIN A PLAINE COMMUNE

Faisant suite au désengagent du Conseil Départemental du 93 quant à l’accompagnement des bénéficiaires du RSA au sein des Projets Insertion Emploi/RSA, les élu.e.s de Plaine Commune ont pris la décision de fermer les Maisons De l’Emploi (MDE), abandonnant 5.500 allocataires du RSA et mettant en œuvre un véritable plan social qui ne dit pas son nom et qui concerne, pour le moment, 55 agent.e.s.

Alors que le travail des MDE donnait de bons résultats sur le retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA, Plaine Commune a décidé de se désengager suite à la rupture de convention avec le Conseil départemental plutôt que continuer de s’investir auprès de sa population la plus en difficulté.

Plaine Commune a préféré s’engager dans la négociation (fébrile) pour se débarrasser de ses agents au plus vite, plutôt que de s’engager dans une négociation constructive et positive avec le Conseil Départemental pour conserver les structures, l’expertise acquise afin de mener à bien les nouvelles politiques d’insertion qui seront mises en place à l’avenir. C’est une politique budgétaire de casse du service public pour confier au secteur privé les intérêts des habitants.

MEME DESINVESTISSEMENT DANS LES MEDIATHEQUES DE PLAINE COMMUNE.

Le nouvel équipement de Villetaneuse remet en cause le maillage de la lecture publique en entrainant la fermeture de deux médiathèques sur la ville. Par manque d’effectifs, l’ouverture les dimanches à Villetaneuse est possible en déplaçant des bibliothécaires de Saint-Denis.

Cette ouverture du dimanche s’est faite sur le dos des habitant.e.s avec la suppression de nombreux créneaux d’accueils de classes en semaine. La fréquentation du dimanche ne compense pas le fait que des milliers d’enfants ne viennent plus visiter ces lieux culturels de proximité.

L’ouverture du dimanche dans les médiathèques centrales s’est faite aussi sur le dos du personnel : difficultés et frais de gardes d’enfants pour les parents isolés, annualisation du temps de travail, perte d’au moins 6 jours de congés annuels accordés pour compenser un peu la stagnation des salaires…

NOUS NOUS OPPOSONS AU TRAVAIL DU DIMANCHE DANS LES MEDIATHEQUES. NOUS REFUSONS LA PRIVATISATION DES PROJETS INSERTION EMPLOI ET LA FERMETURE DES MAISONS DE L’EMPLOI.

Plaine Commune doit répondre à l’Appel de Manifestation d’Intérêt du Conseil Départemental pour poursuivre le travail engagé.