Communiqué. Mardi 9 novembre à 19h à la Bourse du travail. Le logement, une question centrale pour tous/toutes les habitantEs.

Dans le centre-ville de Saint-Denis, un logement sur cinq est insalubre, mais il y en a beaucoup d’autres dans d’autres quartiers. Des milliers de familles et personnes attendent des mois, des années, d’être relogées. Souvent seuls face aux marchands de sommeil, menacés d’être mis dehors illégalement, alors que la loi impose de les reloger !

Des centaines de demandeurs de logement aussi sont reconnus prioritaires par la loi DALO.

L’État, mais aussi les collectivités, villes etc ont l’obligation de les reloger. Les obligations ne sont pas respectées, la Ville et Plaine Commune, qui disent vouloir les appliquer, cherchent à faire valider des conventions contournant ces obligations.

La Seine-Saint Denis détient le triste record du nombre d’expulsions de logement. Malgré la crise sanitaire et ses conséquences sociales, les procédures ont continué qui débouchent sur des expulsions jusqu’à la veille même de la trêve hivernale.

Saint-Denis compte toujours plus de sans-abris, réfugiés, expulsés de leur logement ou de leurs abris. Le 115 ne répond pas, elles et ils sont condamnés à la rue alors que des immeubles entiers sont vides à côté.

Pour les locataires HLM, la situation est dure aussi, les charges et les loyers pèsent toujours plus lourds dans le budget, alors même que l’entretien des immeubles est souvent loin d’être satisfaisant. Les hausses du gaz et de l’électricité vont gravement ponctionner les budgets des locataires.

Alors que le manque de logements sociaux accessibles est criant, on continue à en démolir !

Des programmes de rénovation urbaines sont décidés sans les habitantEs des quartiers et auront pour conséquences de détruire des logements, d’augmenter les loyers, de laisser les habitants vivre durant des années au milieu des chantiers.

Les prochaines années vont être cruciales pour les sans-logis, mal logés, locataires modestes, les prix se sont déjà emballés et les jeux olympiques et la candidature de Saint-Denis comme capitale de la culture vont encore accélérer l’épuration sociale que connaît notre ville.
D’ailleurs la mairie annonce clairement ses intentions, mettre en œuvre un politique de « peuplement » faite de priorité à l’accession à la propriété, de diversification et de mixité sociale, particulièrement sur 2 quartiers de la ville Franc Moisin et le centre-ville. Elle met les habitantEs devant le fait accompli.

Nous pensons qu’il est important que l’ensemble des forces militantes dionysiennes intéressées se réunissent à ce sujet, pour échanger nos expériences, nos points de vue, nos formes de lutte et discuter des résistances à mettre en œuvre.

Nous vous proposons le mardi 9 novembre à 19h à la Bourse du travail, au 4ème étage

Droit au Logement Plaine Commune

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