Choses vues à Saint-Denis. Une voiture de la police municipale fait un tonneau…

, par Rosalie Merteuil

Vu à Lamaze.

Voilà on vous livre la photo telle qu’on l’a reçue ! Le BSD n’a pas enquêté mais manifestement cela s’est bien passé à Saint-Denis, au niveau des voies du T1 dans le secteur Lamaze, à deux pas des urgences de Delafontaine. Le conducteur du véhicule de la police municipale a-t-il un peu trop appuyé sur le champignon ? Se croyait-il dans un épisode de Fast and Furius ou dans GTA, Grand Theft Auto ? On n’en sait rien. Ce qu’on sait en revanche, c’est la propension de la municipale à débouler à fond les manettes dans les rues de la ville équilibrée. Bon, on espère que personne n’est blessé et que ce tonneau est dû à une manœuvre maitrisée pour éviter le pire ! Et la ville en zone 30 km/h c’est pour quand ?

Urgent mais toujours pas vu.

Le 7 juillet c’était le dernier conseil municipal avant la rentrée. Entre temps c’est l’été. Un été caniculaire comme on va en vivre de plus en plus souvent et douloureusement. A cette occasion, naïfs que nous sommes, nous avions espéré à ce conseil un premier bilan après la déclaration, en grande pompe, sur l’urgence climatique de juillet 2020. Que nenni. On cherche encore les fontaines, les mille arbres, les brumisateurs. Bref, l’accélération des mesures pour faire face au réchauffement climatique. Allo, Monsieur Monnet. Allo, ici la Terre. Allo ? …
Mais nous sommes mauvaise langue. On végétalise la rue de la boulangerie ! Trois mois de travaux, en plein été. En pleine canicule. De quoi ravir les habitants de la rue qui ne partent pas en vacances. Bon, puisqu’on vous dit qu’on végétalise.

Lu sur Facebook.

Les débats font quelquefois rage sur les réseaux sociaux. Dernièrement, des échanges d’amabilités sur le sujet de la gentrification. Manifestement, comme on dit, le niveau monte. Notre adjointe à la sécurité s’insurge et entend combattre un fantasme qui se répand : celui d’une gentrification, forme édulcorée du nauséabond grand remplacement évoqué dans un post. Pas de panique, Mme Voralek ne monte pas sur ses grands chevaux (moraux ou politiques) pour condamner cette forme de grand remplacement. Non, pragmatisme oblige, c’est pour elle juste techniquement impossible. Ouf, on est donc rassuré.

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