Article du 30 octobre ci-dessous.
Dans la majorité municipale, une déçue en partance
La brutalité des mesures prises par la municipalité conduite par Mathieu Hanotin commence à faire des remous au sein de sa propre majorité.
Une élue semble trouver la potion infligée aux dionysiens de plus en plus indigeste et s’apprêterait à démissionner.
On épargnera aux lectrices et lecteurs de ce blog la trop longue liste des méfaits de la majorité municipale. On se contentera de n’en citer que trois parmi les plus récents : la fermeture de l’espace jeunesse du centre ville, la réduction du nombre des animateurs encadrant les enfants et la disparition annoncée de 3 ludothèques municipales.
Emblématiques ces décisions illustrent bien l’obsession du maire de faire table rase de ce qui existait.
Si démission de l’élue il y a, on espère que cela ne se fera pas en invoquant un motif dont l’unique but sera de passer sous silence la déception tout en laissant les désaccords sous le tapis.
Mais dans cette majorité d’hommes et de femmes de progrès qui se tient sage, une franche prise de parole semble sinon interdite du moins impossible.
De grâce, détrompez nous !
Déménagement du marché, premier bilan…dépôt de bilan
Bientôt deux mois qu’une partie du marché de la place Jean Jaurès a été transférée place du 8 mai 1945. Si la municipalité se félicite des allées plus aérées, elle omet de préciser que la facilité de circulation est aussi manifestement due au peu de clients qui les arpente.
Les commerçants subissent depuis ce transfert imposé, sans concertation véritable, sans étude d’impact et au pas de course un effondrement de leurs chiffres d’affaires. Certains ne déballent même plus le mardi, certains sont déjà partis…
Pire, toutes les propositions d’ajustements qu’ils ont proposées pour faire face ont été refusées par le maire et ce refus leur a été signifié par la manager en charge du marché.
Propositions pourtant très mesurées : déplacement et nouvelle implantation de quelques stands pour favoriser la visibilité du marché, regroupement sur des emplacements restés vacants permettant de rapprocher les stands des commerçants les plus éloignés.
Motif du refus exprimé : des procédures étant en cours on ne change rien.
Le message du maire est clair : vous pouvez faire faillite mais en silence !
Du coté des services, la com en souffrance
De ce côté là ça grince. La directrice de la communication est selon nos informations sur le départ.
On se demande pourquoi.
L’exercice devenait-il de plus en plus difficile pour exercer une mission délicate : informer les dionysiens, partager ce qui se fait ici ou là, bref communiquer mais avec une certaine retenue ?
Le contexte s’avérait déjà défavorable : assurer une communication sans véritable interlocuteur (ne faut-il être au moins deux pour communiquer ?), sans canal d’expression (pluraliste) des dionysiens comme le fut (même imparfaitement) le JSD ?
Contexte défavorable donc tant tous les supports ou structures d’expression, de réflexion, concertation ou d’élaboration citoyenne ayant été rayés de la carte dionysienne ou territoriale par le maire-président.
Journal de Saint-Denis ? Liquidé !
Conseil de développement à Plaine Commune ? Liquidé !
Se faire l’écho, tous supports confondus, des desiderata du maire-président, est sans aucun doute une feuille de route indigente et indigeste à la longue.
La directrice de la communication (c’est un métier respectable), condamnée à ne faire que de la propagande, aura donc fini par jeter l’éponge.
Soucieux de l’avenir des agents qui travaillent au service communication, on espère que ce n’est pas l’ancien rédacteur en chef du feu Journal de Saint-Denis nommé par la suite responsable de l’animation du feu Conseil de développement à Plaine Commune qui prendra la suite.
Qui donc alors pour la remplacer ?
La réponse est ici.